EN DiRECt DE LA CARPA
Journal du Barreau de Marseille
numéro 1 - 2016
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Précisément, sait-on aujourd’hui les délais néces-
saires à la disparition effective d’un chéquier
marseillais qui va survivre encore quelque temps
manifestement ? Et surtout sait-on ce qu’implique
matériellement cette bascule d’un mode de règle-
ment à un autre ?
Sur les délais, nous avons indiqué à la Commission de
contrôle qu’il s’agissait là d’un changement important
pour l’organisation de notre caisse et pour les confrères
eux-mêmes. Elle nous a manifestement entendus nous
invitant à effectuer celui-ci dans un délai qui reste à
déterminer.
Sur les changements matériels, il s’agit de redéfinir le
parcours d’un dossier de règlement, mettant en place
deux phases bien distinctes : le contrôle sur pièces d’une
part, l’établissement du règlement d’autre part. Les deux
services doivent rester étanches l’un de l’autre pour assu-
rer l’efficacité de cette organisation. Cela entraîne des
nécessités de formation de notre personnel salarié, une
nouvelle définition des procédures et des postes ainsi
qu’une implication plus grande des élus de la caisse.
Ceux-ci devront vraisemblablement assumer une astreinte
quotidienne tournante. Mais cela s’inscrit cependant
dans une réorganisation plus large de la Maison.
Vous abordez là le deuxième « grand » chantier
des prochaines années : le redéploiement des
services et la jonction entre Montgrand et Gri-
gnan. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Deux constats s’imposent. D’une part, les services de la
Maison (Ordre et CARPA) commencent à être à l’étroit
dans la partie donnant sur la rue Grignan. D’autre part,
les locaux de la rue Montgrand sont sous-occupés depuis
le départ de l’Ecole. Nous avons donc demandé à notre
architecte de réfléchir à une réorganisation de notre
Maison permettant une meilleure circulation entre les
deux immeubles. Le but est de créer une unité et de
pouvoir utiliser les bureaux du premier étage de la rue
Montgrand. Pour les salariés de la maison en premier
lieu, mais aussi pour les Membres du Conseil de l’Ordre
et administrateurs de la Caisse qui pourront ainsi travailler
dans des conditions plus accueillantes que celles actuelles
qui ne prévoient pas vraiment de lieu de travail ou de
bureau pour les élus.
Une coursive transparente devrait donc être créée au-
dessus de la galerie qui permet actuellement d’accéder
au patio, à la salle des boîtes et la bibliothèque au rez-
de-chaussée de la partie Montgrand. Cette coursive sur-
plombant le patio reliera l’actuelle salle des honoraires
à des bureaux aménagés dans les anciennes salles de
l’école au premier étage. Une terrasse paysagée sera
créée au-dessus de la salle Albert Haddad créant une
unité entre les différents services.
Nous profiterons enfin de ces travaux pour mettre nos
locaux en conformité avec les normes d’accessibilité han-
dicapés. Pour ce faire, une plateforme pour fauteuils sera
installée au niveau de l’ancienne entrée de l’ordre per-
mettant d’accéder au hall desservant la Société Mar-
seillaise de Crédit et notre escalier d’honneur. Une autre
plateforme sera installée au niveau des trois marches
reliant les deux immeubles donnant ainsi accès aux per-
sonnes en fauteuils à toute notre maison par les ascen-
seurs déjà en place. Une difficulté existe encore sur ce
point avec l’ascenseur menant au Tribunal de Grande
Instance au 3ème et 4ème étage mais nous avons bon
espoir que des solutions puissent être trouvées dans les
prochains mois.
Dans les prochains mois, les travaux de la CARPA
vont avoir des conséquences directes pour la
maison et les confrères. Dans ce contexte, vous
souhaitez insister sur une idée qui vous tient à
cœur.
Gestion des locaux, gestion du personnel, contrôle des
maniements de fonds, placements des encours pour
financer l’action de l’ordre, les missions de la CARPA
sont multiples, minutieuses mais passionnantes, tendue
vers un seul but : être au service des avocats. Elles ne
pourraient pas être menées à bien sans nos salariés. Je
veux ici saluer leur travail. Je souhaite aussi la bienvenue
à notre nouvelle directrice adjointe, Madame Céline Cou-
lomb qui nous a rejoints depuis le début de cette année,
Monsieur Verheecke nous ayant quitté pour de nouveaux
projets professionnels.
Madame Coulomb arrive dans une maison en évolution
et en pleine réorganisation. Mais comme je le disais pré-
cédemment, cette maison est passionnante. La CARPA n’a
de raison d‘être que parce qu’elle forme avec l’ordre une
seule et unique maison à Marseille: la maison de l’avocat.
Céline Coulomb directrice adjointe de la CARPA