JDB_N4_2022_WEB

29 | JDB MARSEILLE 4 / 2022 Marcel est une passion. Je lui donne beaucoup de temps, mais cela reste mon activité accessoire. Cette activité n’est pas (encore) rémunératrice. Aussi, quand il s’agit d’arbitrer entre les clients du cabinet et Marcel . Les clients passent toujours d’abord. Rien de bien original me diras-tu ! Sans doute, mais le temps est redoutable quand tu innoves et que tu proposes un outil différent sur le marché naissant de la médiation. Si quelquechoseétait à refaire ? J’aurais suivi mon instinct et développé dès le départ un outil qui ne se concentre pas que sur la médiation consommation mais tous les champs de la médiation. Nous avons perdu beaucoup de temps et de ressources à tenter de faire accepter à la CECMC le bien-fondé de l’outil digital. Finalement, la structure sociétale (plutôt qu’associative) et son produit résolument tech a fait peur à l’autorité administrative (pourtant ministère de l’économie !). Ce blocage nous a fait perdre 1 an et demi. Désormais, tous les médiateurs utilisent la visio-conférence. Un message à faire passer aux jeunes confrères ? Lorsque vous avez une idée, une solution innovante en lien avec l’activité d’avocat et qui répond à de vrais besoins (accès au droit, faciliter les démarches, optimiser des ressources, ...), n’hésitez pas à vous rapprocher de la commission numérique, innovation et prospective du barreau et son incubateur. Vous y trouverez des confrères passionnés par ces sujets et qui seront heureux de partager leur expérience. C’est ce qu’a fait Adam Salmon, élève avocat à l’EDASE, qui a d’ailleurs reçu le prix du projet innovant délivré par le Conseil national des barreaux cette année. INNOVATION & NUMÉRIQUE

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