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Journal du Barreau de Marseille

numéro 4 - 2016

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Le « journal »m’ouvre ses colonnes.

C’est avec plaisir que je me plie à l’exercice avant ma prise

de fonction. C’est donc du journal que je parlerai au-

jourd’hui.

En effet, notre revue est, depuis sa création en 2004 par le

bâtonnier Marc Ringlé, un lieu concret d’échanges entre

les confrères. Nombreux écrivent, beaucoup le lisent, tous

le feuillettent. Au-delà de l’objectif d’information, il per-

met aux responsables des commissions de publier leurs

travaux. Les représentants élus des syndicats ont égale-

ment la possibilité de publier leurs articles et chaque

confrère est le bienvenu dans ses pages. La qualité rédac-

tionnelle est reconnue jusque dans les barreaux exté-

rieurs d’autant que…qualité supplémentaire, il s’autofinance.

Dans notre société où la presse écrite cède le pas de plus en plus aux nouveaux modes de com-

munication, il sera particulièrement intéressant de suivre l’évolution de notre journal et son adap-

tation à relayer les informations nécessaires, face à tous les outils de communication concurrents

dans l’intérêt du barreau et des confrères.

Le Conseil national des barreaux, conscient de la tendance, vient de réunir les barreaux pour

connaitre leurs modes de communication, les budgets et la meilleure utilisation des réseaux so-

ciaux qui se positionnent de plus en plus, en toute liberté, au centre des relations de tous. Le

Conseil national des barreaux voulait en particulier connaitre la position des barreaux au sujet de

la campagne « jamais sans mon avocat ».

Évidemment, créer des campagnes et des évènements de sensibilisation est devenu indispensa-

ble, puisque le « savoir-faire » ne va plus sans le « faire connaitre ». C’est pourquoi on ne dissociera

pas l’effort de communication de celui permanent de la défense du périmètre du droit, de nos va-

leurs, et de nos actions.

Le vrai enjeu est celui d’être l’interlocuteur de confiance du client, miroir lucide et percutant qui

seul applique le principe de confidentialité et utilise l’expérience prétorienne pour conjuguer à la

fois la capacité de conseil et de défense.

S’il y a désormais pléthore de conseils autoproclamés, de conseillers, de conseilleurs, il n’y aura

toujours que nous, les avocats en défense, pour déterminer quel est le meilleur conseil pour pré-

venir et quelle est la meilleure action pour guérir . . . quitte à opérer par nous-mêmes.

En attendant notre prochain éditorial, j’appelle les confrères qui le souhaitent à se porter volon-

taires dans l’intérêt collectif du barreau pour accompagner des projets en cours ou pour proposer

des actions pertinentes pour le rayonnement de notre barreau.

GENEVIÈVE MAILLET

BÂTONNIER ÉLU

LE MOT DU BÂTONNIER ÉLU