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Journal du Barreau de Marseille
numéro 4 - 2016
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LE MOT DU BÂTONNIER
Mes chers Confrères,
Il s’agit de mon dernier édito en qualité de bâtonnier du
barreau de Marseille et je suis donc empreint d’une
grande émotion au moment de le rédiger.
Dans quelques jours, il me faudra passer le relais à Ma-
dame le bâtonnier élu Geneviève Maillet avec laquelle j'ai
eu l'immense plaisir de partager cette année.
Je souhaitais, avant cela, vous exprimer tout le bonheur que j'ai eu à assumer le mandat que
vous m'aviez confié. La tâche est immense, mais l'exaltation qu'elle procure, l'engouement
qu'elle suscite, permet d'y faire face au quotidien sans appréhension.
Je dois vous dire que j'ai été fier d'être votre représentant durant ces deux années.
J'avais indiqué dans ma profession de foi alors que j'étais en campagne pour le dauphinat : « je
veux être l'avocat des avocats ». Je n'ai eu pour seule ambition durant mon exercice que
de respecter cet engagement, cette volonté qui m'avait poussé à briguer vos suffrages.
Il n'est évidemment pas ici question de dresser un bilan, mais de vous assurer de ce que j'ai
tenté, chaque jour, d'être mû par cette promesse que j'avais faite.
Je suis profondément attaché au barreau de Marseille, aux confrères qui le composent, à ses
particularités locales. J’ai eu maintes fois l'occasion de constater que nous jouissons d'une ex-
cellente réputation aussi bien à l'échelon national qu’international. Le barreau de Marseille est
décrit comme attractif et accueillant, et il l’est assurément.
Ce journal est le reflet de ce qu’est notre barreau :
Il est riche par son contenu, ambitieux quant aux sujets qui y sont abordés, précurseur quant
aux thèmes évoqués, et convivial puisqu’il vous invite à une lecture parfois « décontractée ».
Le barreau de Marseille est la somme de tout cela,
Vive notre barreau !
FABRICE GILETTA
BÂTONNIER