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Journal du Barreau de Marseille

numéro 3 - 2016

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DÉCÉS

Bernard Guibert

, avocat honoraire, survenu le 3 juin 2016

Jean

-

Léopold Renard

, avocat au barreau, survenu le 14 juin 2016

BernardMolco

, ancien bâtonnier du barreau de Marseille,

avocat honoraire survenu le 22 juin 2016

La rédaction présente toutes ses condoléances aux familles

MOUVEMENTS AUBERCEAU

Anna

fille de Me Elodie Kharoubi-Mattei

Clara

fille de Me Sophie Bomel

Louise

, fille de Me Isabelle Grenier

Jade et Mélia

, filles de Me Darine Fatnassi

Martin

, fils de Me Delphine Garriguenc

Raphaël

, fils de Me Sébastien Goulet

La rédaction présente ses félicitations aux familles

EN BREF

Par un arrêt du 19 mai 2016

“de Belenet”(n°14MA038 32),

la Cour administrative d’ap-

pel de Marseille, saisie pour

la première fois de cette

question, a reconnu l’illéga-

lité de la redevance d’occupation du domaine public réclamée par

la ville à chacun des avocats du barreau de Marseille du fait de

l’apposition d’une plaque professionnelle en façade d’immeuble.

Cette décision est intéressante en tant qu’elle rappelle très clai-

rement le triptyque (selon l’expression utilisée par le rapporteur

public Samuel Déliancourt devant la Cour) régissant le droit de

l’occupation du domaine public : caractère privatif de l’occupa-

tion + régime légal d’autorisation + soumission à redevance (sauf

exception). Ces trois éléments fonctionnent ensemble.

Si l’article L. 2125-1 du code général de la propriété des per-

sonnes publiques pose un principe très général selon lequel

« toute occupation ou utilisation du domaine public d’une per-

sonne publique (…) donne lieu au paiement d’une redevance »,

cet article doit donc être lu en corrélation avec l’article L. 2122-1

du même code qui ne soumet à autorisation que l’occupation

privative, c’est-à-dire celle excédant le droit d’usage appartenant

à tous.

En l’occurrence, nombre de plaques professionnelles occupent

en surplomb le domaine public, du fait d’une légère saillie de

quelques millimètres par rapport au nu de la façade des immeu-

bles. Mais cette occupation ne constitue pas pour autant une oc-

cupation privative du domaine public, dès lors, selon la Cour, que

la présence d’une telle plaque ne saurait « être regardée comme

excédant le droit d’usage appartenant à tous et caractérisant

ainsi un usage privatif du domaine public ».

En conséquence, une telle occupation en surplomb du domaine

public ne saurait être soumise à la délivrance d’une autorisation

et assujettie au paiement d’une redevance.

« Nous sommes ici pour exprimer notre

profonde solidarité avec les victimes de

l’attentat de Nice qui a fait 84 morts et de

nombreux blessés, et pour dire notre com-

passion à tous leurs proches. Tout notre

soutien, toutes nos pensées les accompa-

gnent dans cette effroyable épreuve.

J’avais rappelé, alors que nous étions

déjà réunis dans des circonstances ana-

logues au mois de novembre 2015, que

nous étions rassemblés pour défendre les

valeurs de la liberté, et les principes de la

République.

Nous le sommes encore cette fois-ci pour

défendre la civilisation qui est la nôtre et

le pacte républicain qui nous unit, lequel

prône la paix, la fraternité et la tolérance,

face à une barbarie aveugle, qui n’hésite

plus à tuer des innocents chaque fois

qu’elle le peut. Cette barbarie instrumen-

talise la haine d’inconscients parfois

même de déséquilibrés, armés pour

semer la mort, pour exacerber les ten-

sions de notre société, et tenter d’en dé-

truire les fondements. Cela sans réflexion

aucune, ni référence aux valeurs de paix

que toutes les religions, y compris bien sûr

l’Islam, entendent d’abord défendre.

C’est donc unis dans le deuil, que je vous

invite à observer ensemble une minute de

silence. »

MINUTEDESILENCE

Le président Jean-Michel Malatrasi a invité les magistrats, personnels de greffe et avocats à observer ensemble une

minute de silence lundi 18 juillet dans la salle des pas perdus du tribunal de grande Instance de Marseille, en l’état

de l’attentat perpétré à Nice. Il s’est exprimé avant la minute de silence.

PLAQUESPROFESSIONNELLES

lA redeVAnce perçue pAr lA Ville est illégAle

Alain de Belenet et Maxime Büsch