35 | JDB MARSEILLE 3 / 2023 sieurs types de navires peuvent concourir dans une même catégorie. Ainsi, les navires les plus performants se voient infliger des handicaps pour rééquilibrer la course. Dans ces catégories, on régate donc en réalité contre la montre puisque le navire que l’on aperçoit devant soi, peut être classé derrière le sien après application des handicaps. En catégorie monotype Grand Surprise, tous les navires sont identiques. Aucun n’est donc frappé d’handicap et il y a une tension particulière pendant la course car on peut apprécier en temps réel son avancée. Zoé Poncelet : Notre bâtonnier savait que je pratiquais la voile depuis longtemps et que j’ai eu dans le passé un parcours de sportif haut niveau en voile, en compétition nationale et internationale, notamment en dériveur. Il m’a donc imposé de m’inscrire sur la liste des candidats et comme tu le sais, on ne peut pas refuser une désignation du bâtonnier. Parmi l’équipage, on eu la chance d’avoir également Bertrand Coste qui avait l’expérience de la croisière et des régates. Il a été un vrai atout pour l’équipage. Je n’aurais d’ailleurs pas accepté le poste de numéro 1 si je n’avais pas eu un bon barreur derrière. Celui qui a le poste de numéro 1 est à l’avant du navire et si le barreur n’est pas bon, il peut finir à l’eau voire se blesser. La stratégie de navigation était partagée entre nous deux et chaque membre de l’équipage a été très performant à son poste. Quelle a été la journée de régate la plus difficile des trois jours ? Louis Rousseau : Je dirais peut-être la dernière, celle du dimanche, où il avait été annoncé pas mal de vent et où finalement il y en a eu assez peu. Ça a été pour moi la régate la plus difficile parce qu’au vu de notre classement cumulé des deux premiers jours on savait qu’on pouvait terminer premier au classement final. On a donc pu ressentir une forme de frustration à ce qu’il n’y ait pas assez de vent pour nous permettre de nous donner à fond comme on le souhaitait sur cette dernière régate. [ Tu as beau vouloir tout planifier avant – et il faut le faire sur l’eau comme dans notre métier – il y a toujours des éléments imprévus qui arrivent� Il faut l’accepter� ] LOUIS ROUSSEAU
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