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Si comme l’on peut parfois l’entendre, les avocats étaient des acteurs, à M arseille l’entrée des artistes se situerait logiquement rue G rignan au numéro 51. Lorsque le rideau s’ouvre, chaque matin, on ne sait jamais si la pièce du jour va s’inscrire dans un registre classique ou moderne, comique ou tragique. La seule certitude que l’on a, quotidiennement, c’est que la pièce va se jouer, du début à la fin et qu’elle va bien se jouer. Pour ceux qui souhaiteraient en connaître davantage sur les raisons de cette régularité et de cette efficience, nous ne pouvons que les inviter à passer derrière le décor avec nous et à lire cet interview des salariés. A elles cinq, F lavie Bonnaire, Corine Pagès, V alérie Simonian, N icole T estud et V éronique Pontier cumulent plus de cent cinquante années d’expérience au sein de l’Ordre des avocats du barreau de M arseille et de la Carpa. Certaines d’entre elles ont vu se succéder pas moins de 23bâ tonniers. C’est le cas de F lavie Bonnaire, qui nous quitte à la fin du mois afin de profiter d’une retraite bien méritée. DOSSIER 34 | JDB MARSEILLE 2 / 2023 Mathieu Jacquier : Est-ce que vous pouvez nous décrire votre parcours au sein de l’Ordre et de la Carpa et votre rôle actuel ? F lavie Bonnaire : J e suis rentrée à l’Ordre en 1983, il y a donc trente-neuf ans et demi. J ’ai été embauchée à l’origine pour m’occuper spécifiquement des cotisations ordinales, ce que je fais encore maintenant. Au cours de mes années à l’ordre j’ai pu également m’occuper d’autres missions selon les besoins. J e me suis occupé des dossiers RCP, de la situation des avocats en difficultés, j’ai été au service adjudication, il y a très longtemps. Corine Pagè s : J e suis rentrée en 1997 sous le bâ tonnat de Sixte U golini, au service des plaintes déontologiques. Les locaux de l’Ordre se trouvaient au sein du Palais M onthyon. T rès rapidement on a déménagé sous le bâ tonnat de Pierre Paolacci. J ’ai appris aux cô tés de M adame F rançoise Ruggieri qui s’occupait de l’aide juridictionnelle et des commissions d’office. N aturellement, j’ai pris à cœ ur l’organisation des permanences. Actuellement dans le service, nous gérons entre quarente et cinquante avocats par jour. D ans le cadre de la défense pénale d’urgence, les responsables de la commission péL’interview derrière le décor SALARIÉS DE L’ORDRE ET DE LA CARPA

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