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LE CLIN D’ŒIL DU BÂTONNIER HENRI BOLLET Je voulais modestement vous faire part de mes réflexions. J’ai eu la chance d’avoir comme amis : - Jean Louis Bonnabel qui me manque beaucoup - Jean-Baptiste Maurin avec j’ai traversé 3 fois à vélo l’Espagne - Yves Armenak avec qui j’ai partagé avec un grand bonheur 45 ans de ma vie professionnelle - Hervé Binisti mon fidèle ami toujours prêt à mes côtés dans les moments difficiles. - Gérard Daumas qui m’a beaucoup aidé durant mon bâtonnat - Isabelle Thibault qui a toujours été présente et efficace quand un de mes fils a eu des problèmes, je ne l’oublierai jamais - Luc Bergerot mon fidèle associé - Christian Lestournelle et Marc Ringlé qui ont travaillé longuement avec moi - Jean Wilkin, Mireille Mouren et Vincent Pinatel toujours à mes côtés. J’en oublie bien évidemment. Quelques réflexions concernant notre profession : Il faut savoir s’arrêter et passer la main aux jeunes Il faut renouer un dialogue avec les magistrats - Ce n’est pas à la faculté que j’ai appris ce métier mais au contact permanent de magistrat, notamment en deuxième et huitième chambre de la Cour d’appel d’Aix en autre. - Je veux me souvenirs de : - M. Amalvi - M. Doze - M. Masson - M. Badie - M. Espel - M. Mas, - M. Salomon - M. Lapeyrere - Et j’en oublie Il faut sauvegarder notre déontologie Nous sommes des auxiliaires de justice avec des règles à respecter. Il convient que notre discipline soit réglée par nousmême faute de quoi d’autres le feront à notre place. A cet égard le rôle nouveau du bâtonnier en exercice est difficile et exigeant puisqu’il est devenu un procureur chargé de saisir notre organisme disciplinaire. Facile à dire, pas facile à faire. Enfin je voudrais insister sur 2 points - Le travail en équipe est indispensable - Je reste partisan d’un Ordre national indispensable comme il en existe dans tous les pays démocratiques au monde. Je voudrais enfin dire que je suis fier de mon fils Marc qui a bien réussi à la barre, au cabinet, sur les terrains de foot et sur le vélo. Merci à tous ceux que j’ai côtoyé dans ce métier et merci à cette profession qui m’a donné beaucoup de plaisir et de satisfaction. J’ai exercé mon métier avec passion et amour et pourtant je n’ai pas tout sacrifié à cette profession. J’ai réussi à cultiver l’amitié les voyages la lecture les sports etc. Je m’aperçois à la fin de ma vie que ce métier qui fut le mien pendant près de 50 ans est en train d’évoluer HISTOIRE ET MÉMOIRE DU BARREAU / BÂTONNIER HENRI BOLLET 46 | JDB MARSEILLE 3 / 2023

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