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Cette foule, heureuse, belle, bruyante, d’horizons juridiques et géographiques divers, a pu une fois de plus apprécier ce que la cité phocéenne a de mieux à offrir : une histoire, un patrimoine, une ouverture sur le monde, une haute conception de l’accueil et des réjouissances� Ces qualités sont aussi celles de notre barreau, auxquelles il convient d’ajouter une rigueur professionnelle et une haute technicité juridique, qui ont pu s’exprimer durant la journée du jeudi 14 septembre, lors du traditionnel colloque organisé à la Maison de l’avocat et qui avait cette année pour thème « Plaisance et concurrence ». Durant ces quatre jours, il n’aura pas été question uniquement de travail et de festivités, mais bien évidemment de sport et de compétition également. Pour s’en convaincre, il suffit de se tourner vers les nombreux équipages en lice, qui confirmeront unanimement avoir avalé davantage de bouffées d’embruns que de verres de vin et s’être retrouvés plus fortement secoués par les remous de la houle que par la pulsation des basses qui durant trois soirs ont saturé avec euphorie l’atmosphère du village nautique et des docks du sud. Pour preuve de l’âpreté de la compétition et du véritable engagement des équipages positionnés sur la ligne de départ, les rumeurs d’après lesquelles certains de nos confrères auraient interprété un peu trop littéralement le commandement selon lequel l’Avocat ne doit pas avoir peur de se mouiller, voire parfois même, de se jeter à l’eau… Pour la première fois, le barreau de Marseille avait affrété un monotype Grand Surprise, pensé et échafaudé par notre bâtonnier Mathieu Jacquier et pourvu d’un équipage de confrères triés sur le volet et entrainés pour tenter de remporter la compétition. Ces derniers pourront tout au long de leur carrière au sein de notre barreau se targuer d’être « à jamais Si quelqu’un avait fait l’expérience de se retrouver téléporté ce soir-là sur les platesbandes du village nautique, il lui aurait été difficile de deviner qu’on était un vendredi de septembre et que la rentrée judiciaire avait eu lieu trois semaines plus tôt, tant cette soirée était encore emplie d’un parfum d’été. A fleur d’eau, au pied des murailles du Fort Saint-Nicolas, avec en ligne de mire la tour du Roi René, l’esplanade du CNTL semble avoir été conçue spécialement pour accueillir cette «parenthèse de bonheur » comme son président, Denis Rebuffat, aime à qualifier la Juris’cup. Le lieu ne porte d’ailleurs sans doute jamais aussi bien son nom qu’en ces jours de compétition lorsque, entièrement bordé par des rangées de tentes en toile blanches, il se transforme en une place de village festive où se rencontrent et échangent de nombreuses personnes venues de la France entière et même de plus loin encore. Cette année à nouveau, les hôtes des différents stands avaient eu à cœur de se surpasser pour rendre la fête encore plus belle, à l’image de l’ACE-JA PACA qui s’était parée de ses plus beaux costumes de mythologie gréco-romaine ou encore de l’UJA Marseille qui avait choisi de voir «la vie en rose» et dont le succès du stand nous a tout autant remémoré l’air d’«emporté par la foule». 30 | JDB MARSEILLE 3 / 2023 ET CE N’EST PAS PRÈS DE S’ARRÊTER DOSSIER / 32 E JURIS'CUP ME MANUEL GUIDICELLI

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