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LE MOT DU BÂTONNIER Mes Chers Confrères, Nous avons débuté cette année dans la douleur. Nous avons subi le projet de réforme de la justice, voté par seulement quelques élus. Nous ne l’oublierons pas. Nous resterons vigilants sur les suites de cette réforme et celles annoncées. Nous avons subi la perte de certains de nos confrères, et non desmoindres. Nous ne les oublierons jamais. Nous leur réserverons toujours une place dans nos cœurs. Cette période a été difficile et particulièrement éprouvante, pour chacun d’entre nous. Il nous restemaintenant à construire notre avenir. Cette construction passe par unemeilleure visibilité de notre barreau. Pour cela, nous avons notamment décidé de faire appel à une agence de communication. Cette constructionpassepar le renforcement de l’unitédes avocatsmarseillais. Pour cela, nous allons essayer demultiplier lesmoments de partage et de convivialité entre confrères. Cette construction passe par la nécessité d’insuffler plus de vie dans notreMaison. Pour cela, nous travaillons à la création d’une crèche au sein de nos nouveaux locaux. Il s’agit ici de certainesmesures que nous avons décidé de prendre avec le Conseil de l’ordre. Pour autant, elles n’ont de sens que si chaque avocat dubarreaudeMarseille décide de s’investir. Ce n’est pas en restant passifs et spectateurs de votre destin que les choses évolueront positivement. Une fois encore, permettez-moi de vous rappeler l’évidence. Les commissions vous sont ouvertes, pour venir y travailler et y partager vos expériences. Les activités organisées par le Barreau deMarseille le sont pour chacun d’entre vous. Lesmembres du Conseil de l’ordre et moi-même, nous sommes quotidiennement à votre disposition pour échanger et entendre vos idées et suggestions. Un proverbe africain indique : « si tu veux aller vitemarche seul, mais si tu veux aller loin marchons ensemble ». Faites le premier pas en direction de vos instances ordinales et marchons ensemble. Bien confraternellement. YANN ARNOUX-POLLAK BATONNIER 3 # N1 201 9 JOURNAL DU BARREAU DE MARSE I L LE