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18 # N1 201 9 JOURNAL DU BARREAU DE MARSE I L LE L a commission « Jeune barreau » de Nantes a souhaité partager avec d’autres représentants « Jeune bar- reau » ses préoccupations et nouer des relations d’échanges susceptibles à l’avenir d’aboutir à la création d’un évènement récurrent. Pour cette première, le thème choisi était « La place du jeune barreau dans la profession. » Après les discours de bienvenue deMonsieur le bâtonnier Jean-René Kerloc’h et deMe Domi- nique Raimbourg, avocat honoraire et député honoraire, des tables rondes se sont organisées autour de sujets diversifiés tels que : - « Les difficultés relatives au statut de collabo- rateur libéral » ; - «Pourquoi tant de jeunes confrères décident-ils de raccrocher la robe ? » ; - « L’égalité femme/homme ». Le constat a été sans appel : peu importe le bar- reau d’exercice, l’avocat collaborateur fait face à de nombreuses difficultés. Nous pensons que c’est toujours mieux ailleurs, mais chaque barreau présente ses avantages et ses in- convénients. Si la rétrocession à Nantes et à Lyon est plus élevée, elle n’est pas la même entre les hommes et les femmes et le développement de la clientèle personnelle est moins aisé. Si le barreau du Val-de-Marne, composé seulement de 500 avocats, permet aux jeunes confrères d’assurer de nom- breuses permanences, il n’en est pas moins un barreau dans lequel chaque membre reste isolé. A contrario, notre barreau se distingue pour être un des plus accueillants envers les « nou- veaux arrivants » et maintenir des liens solides entre les 2400 confrères. Quoi qu’il en soit, partout où il exerce, l’avocat collaborateur rencontre des obstacles qui le poussent de plus en plus souvent à s’installer sans attendre la fin de la première année d’exercice. Outre la manière d’exercer notre profession, cette journée a également permis de comparer le fonctionnement des commissions. À titre d’exemple, si le barreau de Bordeaux compte environ 1300 avocats, il n’y en a qu’un seul désigné pour représenter les jeunes confrères. ÀLyon, lesReprésentants du jeunebarreau (RJB) assistent à toutes les réunions du Conseil de l’ordre avec voix consultative, alors qu’à Aix-en- Provence, ils n’ont qu’une fonction symbolique. Le barreau de Versailles accorde chaque année un budget conséquent à sa commission afin de lui permettre de multiplier les moments de convivialité. La Commission du jeune barreau de Marseille, quant à elle, a mis en avant son esprit d’initia- tive avec sa participation à la mise en place du numéro vert lors des effondrements des im- meubles de la rue d’Aubagne, sa participation au journal du barreau, au Conseil de l’ordre ou bien encore l’organisation de la Journée du jeune barreau. Ces discussions ont été un succès puisque notre commission a repris plusieurs des idées émer- geantes de la conférence pour établir le pro- gramme de la Journée du jeune barreau qui aura lieu le 29mars prochain. Après ces échanges, Monsieur le bâtonnier Jean-René Kerloc’h a invité l’assemblée au musée des Arts deNantes pour assister au re- lais solennel. S’en est suivie une réception qui a permis de poursuivre les discus- sions de la journée et de rencon- trer d’autres confrères nantais. Enfin, la soirée s’est clôturée dans un lieu célèbre de la nuit nantaise, l’occasion pour les avocats mar- seillais de mettre en avant leurs talents pour faire la fête. Forte de cette première expé- rience réussie, la Commission du jeune barreau deMarseille espère être la prochaine à accueillir ses homologues afin de pouvoir réfléchir tous ensemble à l’avenir de notre profession. ANDRÉA SAGNA LaConférence des Petits Lus 2018 À l’instar de la Conférence des Cent, s’est tenue le 14 décembre dernier, la Confé- rence des Petits Lus 2018, réunissant les représentants « jeune barreau » des 20 plus grands barreaux de France, au sein de la Maison de l’avocat de Nantes. La commission du jeune barreau de Marseille représentée par Me Justine Catani, Me Sophie Loiseau, Me Romain Dinparast et Me Andréa Sagna, y était. Notre barreau se distingue pour être un des plus accueillants envers les « nouveaux arri- vants » et maintenir des liens solides entre les 2400 confrères. COMMISSION DU JEUNE BARREAU