Journal du Barreau de Marseille
numéro 2 - 2017
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LE MOT DU BÂTONNIER
J
e m’aperçois en relisant mes notes que cet éditorial du second trimestre
ressemble plus à une revue de chantier qu’à une revue de presse. C’est
sans doute parce que la transformation de la gestion des chéquiers en-
traîne, comme par un mouvement de balancier, un certain nombre de mo-
difications concomitantes.
Pour la CARPA, l’évolution est interne et externe. En interne, le service a dû se
renforcer d’une part et d’autre part revoir l'adaptation du système informatique
(d’origine). En externe, le nouveau président a dû se rendre auprès de l’UNCA
et présenter une feuille de route synchronisée et crédible tout en exigeant un
système informatique adapté. Ce qui n’est pas si simple en pratique, car il reste
quelques centaines de chéquiers à restituer (... spontanément ...).
Ce grand virage permet de repenser les équilibres, les services, les méthodes et
l’organisation.
Un regard extérieur sous forme d’audit a été mis en place et rendra ses observations sous 3 mois. Il
permettra un état des lieux ainsi que des propositions d’orientation humaines financières et pratiques.
Il fixera une situation à un temps T.
Un conseil de l’ordre commun avec le barreau de Lyon, de taille similaire a eu lieu et permis de comparer
les expériences.
Concrètement au Palais, on aura sans doute (en attendant mieux) déjà noté les premiers efforts construc-
tifs mis en place.
Au tribunal d’instance, un accès est dédié aux avocats pour éviter la file à l’accueil
Au tribunal des pensions, une formation spécifique a été actualisée
Au tribunal administratif, un accord est en cours pour recevoir les MARD à la maison de l’avocat. Quant
aux conditions de travail, la commission des étrangers a désormais obtenu un bureau pour les au-
diences de plaidoiries.
Au tribunal de grande instance, une organisation de rencontres mensuelles permet de discuter des
questions pratiques ou sensibles ...
Une convention d’harmonisation du RPVA est signée sur tout le ressort de la Cour et la Présidente de
notre tribunal de grande instance a proposé une formation le 21 juin. Les travaux de dématérialisation
complémentaires sont en cours concernant les documents de police en matière de comparution im-
médiate dans un premier temps.
Aux prud’hommes, des rencontres s’organisent pour améliorer la méthodologie concernant les re-
quêtes et les récentes conditions de mise en état.
À la nouvelle prison des Baumettes, un rendez-vous a été fixé le 31 mai pour faire valoir auprès du
préfet de police et de la directrice de la maison d’arrêt les contraintes apparues lors des " parloirs " et
mettre en place des mesures.
À l’EDA, sous l’impulsion de son nouveau président, l’organisation des conditions de formation est en
adéquation avec les nouvelles directives.
Par ailleurs, l’ordre a suivi attentivement la question de l’illégalité de la taxation des plaques profession-
nelles et a évité les procédures inopinées d’exécution contre les confrères. Aujourd’hui la situation a
évolué ; l’arrêt du Conseil d’État donne raison aux avocats et la ville propose de recevoir favorablement
la demande des confrères en remboursement.
Demême, la création d’une entrée pour les personnes àmobilité réduite est menée avec une identique
persévérance, et ce, malgré le retard dû à l’emplacement d’un système électrique sous tension à proxi-
mité (qui demande une étude complémentaire malgré un avis favorable obtenu de l’EDF).
POUR LE RAYONNEMENT DU BARREAU
La dynamique s’est calquée sur l’actualité. Les rencontres sportives (basket/beach-volley et natation)
ont permis de recevoir les avocats de barreaux extérieurs et européens autour d’actions qui rappellent
la mobilisation de notre barreau sur les valeurs de la défense, illustré par le thème " Marseille Capitale
Européenne du sport 2017".