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Journal du Barreau de Marseille

numéro 3 - 2016

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LE MOT DU BATONNIER

Mes chers Confrères,

Alors que je prends la plume pour rédiger cet édito, je suis

encore ébranlé par l’odieux attentat ayant été perpétré à

Nice il y a seulement une semaine.

Une fois de plus nous nous sommes retrouvés dans la salle

des pas perdus du tribunal de grande instance de Marseille

pour observer une minute de silence, et nous recueillir en

la mémoire des victimes, au nombre desquelles figurait

une avocate du barreau de Nice, Maître Myriam Bellazouz.

Je veux ici, dans ce journal de notre barreau, avoir une

pensée pour elle, qui en sa qualité d’avocat, a toujours eu

à cœur la défense d’autrui et des libertés.

C’est précisément cette volonté de préserver les droits et

libertés qui nous conduit à rester vigilants quant aux

mesures prises (ou souhaitées) sous le coup d’une émotion

bien légitime.

Vous trouverez d’ailleurs dans ce numéro une réflexion sur la constitutionnalisation de

l’état d’urgence.

Au moment où vous lirez ces lignes, les vacances auront fait leur œuvre, et j’espère vous

retrouver tous reposés, et prêts à affronter la rentrée judiciaire de septembre.

Pour vous y aider, vous trouverez dans ce journal, tous les outils nécessaires à une rapide

remise à niveau :

Kit de survie en matière prudhomale, présentation des diverses réformes entrées en

vigueur, décryptage de la modernisation…Vous voilà parés pour initier de nouvelles pro-

cédures grâce aux conseils avisés des rédacteurs de ces articles !

En outre, ce nouveau numéro du journal du barreau convaincra chacun de ses lecteurs

du dynamisme et de l’éclectisme de notre profession et de ceux qui la composent.

Ainsi, il y est recensé trois mois d’activités au sein du barreau de Marseille : engagement

à l’international, suivi de la déontologie, réflexions autour du crowd equity, concertation

avec différentes juridictions…

Sur un terrain plus sportif ou festif, nous pouvons citer pêle-mêle : la Revue du barreau

(toujours d’excellente qualité), la soirée UJA, le Mundiavocat, la Marseillaise des femmes,

et bien sûr la Juris'cup !

Enfin en matière d’activités culturelles ou artistiques les avocats se sont également illustrés :

dix de nos jeunes confrères ont en effet participé au prix marseillais du polar, tandis que

d’autres ont examiné avec attention et intérêt les projets de robe d’avocat du futur !

Nous continuons d’œuvrer, avec la même détermination, le même engouement, pour que

notre profession soit à l’honneur, et que chacun des membres du barreau de Marseille

puisse en recueillir les fruits.

Vous souhaitant une belle rentrée judiciaire,

Votre bien dévoué

Le Bâtonnier

Fabrice Giletta