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EN DIRECT DE LA CARPA

Journal du Barreau de Marseille

numéro 3 - 2016

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Tu viens d’être désigné président délégué de la

CARPA. Peux-tu te présenter aux confrères qui ne

te connaitraient pas ?

Je suis élu depuis de nombreuses années au sein de cette

maison ayant exercé deux mandats à l’ordre et deux man-

dats à la CARPA, avec des missions aussi diverses que se-

crétaire de l’ordre, délégué du bâtonnier à la commission

du jeune barreau, directeur de la publication du journal

du barreau, délégué de deux bâtonniers et président de la

commission économie et entreprise, trésorier de l’ordre et

de la CARPA. Ouf ! Je crois n’avoir rien n’oublié. Le temps

passe trop vite !

Aujourd’hui, le bâtonnier Fabrice Giletta m’a fait l’hon-

neur de me demander d’être son président délégué de la

CARPA. J’en suis évidemment heureux et l’ai sincèrement

remercié de sa confiance quand il me l’a proposé au

début du mois de juin, le Bâtonnier Paolacci ayant dû

mettre un terme à sa délégation. Par-delà des mots qui

peuvent apparaître convenus, il y a deux réalités. D’une

part, c’est évidemment le prolongement de plus de 10 an-

nées de vie dans cette maison. D’autre part, c’est aussi

une lourde charge par les responsabilités qu’elle im-

plique.

L’une de tes premières missions sera de supervi-

ser la suppression progressive des chéquiers…

Que va-t-il se passer ?

Cette suppression progressive, comme son nom l’indique,

va se faire en plusieurs étapes. Tout remonte en fait à un

contrôle classique de la commission de contrôle des

CARPA en 2014. Nous n’en avons eu le résultat qu’en 2015

au travers d’un rapport qui est venu souligner que nous

étions le dernier barreau à utiliser

un chéquier individuel par avocat

ou structure. Cela posait un vrai pro-

blème avec notre règlementation

qui nous impose un contrôle a priori

des opérations de débit … Il

n’échappera en effet à personne que

si jusqu’à 38 000 euros les confrères

peuvent établir un chèque sous leur

seule signature, le contrôle est forcé-

ment a posteriori. C’est cette parti-

cularité du barreau de Marseille qui

a été pointée par la commission de

contrôle.

Je passe sur les péripéties de la pro-

cédure qui ont fait que, parfois, le

barreau, la CARPA et notre bâton-

nier plus particulièrement ont pu lé-

BERTRANDDE HAUT DE SIGY,

président délégué de lA cArpA

“ONTOUCHEDUDOIGT, DANSLESÉCHANGESQUOTIDIENSQUENÉCESSITE

LAGESTIONDECETTEMAISON, LADIVERSITÉDUBARREAU. ”

Propos recueillis par Julien Ayoun

INTERVIEW

Bertrand de Haut de Sigy succède en qualité de président délégué de la CARPA au bâtonnier Pierre

Paolacci, qui a œuvré pendant longtemps pour qu’Ordre et CARPA forment une seule et même

maison dans un souci d’intérêt général. Notre confrère - qui a déjà une solide expérience au sein de

la Maison - partage la même vision.